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Un dossier du bureau des pleurs, 2019

Performance, 35 mn
15ème Biennale de Lyon,
Anciennes Usines Fagor Brandt

Crédits photo : Mathis Durand

FR

"Seule sur l’île de Philippe Quesne, Carla Adra interprète un fragment des dossiers du bureau des pleurs, sa contribution au sein de l’installation collective éponyme visible au sein de la biennale dans l’usine Fagor. Carla Adra s’est entretenue au cours de l’été 2019 à Lyon avec plus de 300 personnes rencontrées dans l’espace public. Chacune d’entre elles a accepté de lui livrer le récit personnel d’une injustice vécue, passée ou récente : des récits parfois anecdotiques, parfois drôles ou parfois tragiques, de vies transformées, quelquefois définitivement abîmées. Les enregistrements de ces récits sont gravés sur des CD définitivement scellés et désormais inaccessibles dans l’installation. Ils garantissent l’anonymat des personnes, tandis que Carla Adra les représente devant une webcam, telle une traductrice simultanée transmettant à travers sa voix ces récits mot à mot, endossant leurs rythmes, leurs accents, leurs brisures. En reproduisant le même dispositif sur scène et en public, Carla Adra réouvre le cercle de ces paroles intimes. »

François Piron




EN

"Alone on the island of Phillipe Quesne, Carla Adra interprets a piece of the Bureau des Pleurs files, which is a contribution to the collective installation presented at the Lyon Biennale of contemporary arts within the industrial Fagor site. Carla Adra met with more than 300 people during summer 2019 whom she met in public space. Each of them shared with her a story of injustice they personally experienced back in the past or more recently : some narratives are more trivial while others may be funny or tragic, with changed lives and sometimes definitely broken destinies. The recordings of these stories are burned on individual CD’s that are sealed and non accessible in the installation. This process ensures anonymity, while Carla Adra interprets each person’s story in front of a webcam as a simultaneous translator with her voice that repeats word by word what the person said, taking into account their rhythms, their accents and their failures. By reanacting the same device on stage in front of a public, Carla Adra reopens this circle of intimacy.»

François Piron

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